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Projets HDR

Après une thèse chez Orange Labs sur la correction des distorsions spectrales de la parole dans les réseaux téléphoniques, je me suis intéressé au tatouage audio en arrivant au LIPADE. Alors que les recherches en tatouage étaient souvent tournées vers des objectifs sécuritaires, j'ai proposé de définir des tatouages intimement liés au signal hôte, facilitant la restauration, l'analyse ou la manipulation de ce signal à la sortie d'un canal de communication dégradé.

Dans le cadre du projet ANR jeunes chercheurs WaRRIS, nous avons validé cette approche dans différents problèmes classiques en traitement du signal : identification de systèmes, séparation de sources, codage audio, quantification... Finalement, nous nous sommes progressivement éloigné du tatouage au sens strict, pour n'en garder qu'un principe utile à l'exploration de différents sous-domaines du traitement du signal audio.

Le projet européen ICityForAll a été l'occasion de m'intéresser à la détection des alarmes, à la saillance auditive et à la mesure de la netteté du son. Ces thèmes s'inscrivent dans l'esprit du projet WaRRIS ou le prolongent selon l'idée suivante : concevoir des distorsions inaudibles du son qui facilitent l'analyse ou la correction de celui-ci.

Plus récemment, j'ai exploité mes outils de traitement du signal audio dans d'autres contextes :